Ces programmes sont contestés et rejetés par la quasi-totalité de la communauté éducative au conseil supérieur de l’éducation, réduits à empilement d’objectifs et de pratiques uniformisés.

Sur la dernière période, déjà bien chargée, la coupe est pleine :
• Bilan des acquis des élèves
• Bilan avec le RASED
• Dernières ESS
• Rencontres avec les parents
• Répartitions des élèves dans les classes
• Inscriptions pour les directrices et directeurs
• Finalisation et aboutissement des projets
• Mise en place des projets pour l’année scolaire suivante
• Préparation de la rentrée de septembre
• Commandes à effectuer
• Etc…

Dans ce contexte, le format d’appropriation des programmes imposé dans le département n’est pas acceptable. Il y a quelques années, les changements de programmes avaient donné lieu à des journées banalisées à un envoi sous format papier. Preuve s’il en est qu’on va toujours plus loin dans le mépris. Notre administration navigue à vue, sur le dos des collègues, s’appuyant sur la loi Rilhac, en faisant porter de surcroit aux directrices et directeurs le pilotage de l’appropriation de ces programmes. Chaque collègue est responsable et autonome. La mise en application de ces programmes rétrogrades peut attendre. L’administration a bien attendu des mois pour nous imposer ce temps et nous presser dans l’urgence de cette fin d’année, pour nous c’est NON !
De plus, nombreux sont les collègues qui ont épuisé les heures d’animation et/ou de concertation.

Nous soutiendrons les collègues et les équipes qui refuseraient de s’inscrire dans cette modalité imposée en appliquant la consigne syndicale.
Nous interpelons l’administration (DASEN et IEN) en leur communiquant notre consigne syndicale.
Aucune pression ni menace ne doivent être exercées sur les collègues et les équipes.

6 heures sur les nouveaux programmes : ON N’A PAS QUE CA A FAIRE !!!

6 heures sur les nouveaux programmes : ON N’A PAS QUE CA A FAIRE !!!